"Les Animaux Fantastiques" : notre critique ! (SPOILERS)

Tina Goldstein, Norbert Dragonneau, Jacob Kowalski et Queenie Goldstein, les héros de cette nouvelle saga... (Les Animaux Fantastiques - 2016)
Tina Goldstein, Norbert Dragonneau, Jacob Kowalski et Queenie Goldstein, les héros de cette nouvelle saga... (Les Animaux Fantastiques - 2016)

Ça y est ! Le moment que tous les fans attendaient depuis le 12 septembre 2013 : la sortie du premier film du spin-off en cinq films de la saga "Harry Potter", "Les Animaux Fantastiques".

 

Nous faisons partie des nombreux chanceux qui ont pu voir ce film en avant-première, ce mardi 15 novembre, avant la grande sortie le 16 novembre. Nous vous livrons nos premières impressions sur le film. 

 

Attention, ce qui suit contient de nombreux spoilers ! A ne pas lire, si vous n'avez pas encore vu le film !


Attention, cet article révèle des éléments clés de l'intrigue des "Animaux Fantastiques" !


Par le rédacteur en chef de Potterveille

Avis Général

Wouaaaaahhh ! Voilà un mot qui résume assez bien mon sentiment à la sortie du cinéma, ce soir. J'ai en effet adoré ce film !

 

Je dirais même que j'ai préféré ce film aux films "Harry Potter" (les films pas les livres ! ;) ). L'intrigue de ce film a en effet été écrite pour le cinéma et cela enlève toute frustration quant aux difficultés de l'adaptation d'un roman comme ceux de la saga "Harry Potter" au cinéma. 

 

Bref, j'ai du mal à trouver des défauts à ce film après ce premier visionnage. Il mêle à la fois humour, émotion, action et rebondissements... 

 

J'encourage tout le monde que vous soyez fan ou non a aller voir ce film. La connaissance du monde d'Harry Potter n'est pas obligatoire pour arriver à suivre le début de cette nouvelle saga. Elle peut néanmoins aider à en comprendre les subtilités.

Le scénario

L'histoire se déroule en décembre 1926. Norbert Dragonneau, un magizoologiste britannique, débarque à New York avec une valise pleine de créatures magiques. Des créatures vont s'échapper de cette valise dans les rues de New York. Jacob Kowalski, un no-maj qui se trouvait au mauvais endroit au moment, Tina Goldstein, une ex-auror du MACUSA qui veut retrouver son poste et Queenie, sa soeur, vont aider Norbert à retrouver les créatures en fuite. Nous n'en disons pas plus...

 

Tout ce qu'on peut dire, c'est que le scénario est très bien ficelé par JK Rowling. Elle alterne à la fois l'intrigue principale et des événements secondaires. Le film a une fin en soi. Ce n'est pas une partie d'une histoire divisée en cinq films mais un film à part entière avec sa propre fin.

 

ATTENTION, ENORME SPOILER...

...

...

Le rebondissement final est particulièrement réussi. La salle a été saisie lorsque la véritable identité de Graves a été révélée. C'est impressionnant comme le peu de secondes, où l'on a aperçu Johnny Depp à l'écran, m'a convaincu qu'il était l'acteur idéal pour incarner Grindelwald. Cet acteur dégage un tel charisme !

L'humour et les personnages

 

On reconnait la plume de JK Rowling dans l'écriture des dialogues parfois très drôles. L'humour a une place très importante dans le film. Jacob et son cri hilarant y sont pour beaucoup. Certaines des phrases du personnage resteront certainement cultes dans le fandom... Sa contemplation et sa surprise face au monde des sorciers en fait un personnage attachant. 

 

Queenie est également exquise. Sa faculté à lire dans les pensées des personnages donne lieu à des situations de gène très drôles. De plus, elle use de son charme à la perfection.

 

Sa soeur, Tina, est un personnage plus sobre qui apparaît au début du film comme assez austère. Mais, on se rend compte petit à petit qu'elle a en réalité un grand cœur dessous sa carapace de justicière.

 

Norbert est lui perdu dans ce monde des sorciers. Il préfère les animaux à ses semblables qu'il considère comme dangereux pour ses créatures : "Elles doivent affronter les créatures les plus dangereuses que cette terre ait porté... Les Humains." Cela fait de Norbert un précurseur de l'écologisme dans le monde des sorciers.

Trois visions du monde

Dans ce premier film, trois visions politiques du monde se combattent : la vision suprématiste du "Plus Grand Bien" incarné par Grindelwald-Graves qui souhaite une domination des sorciers sur les moldus, la vision écologiste de Norbert qui souhaite que les moldus et les sorciers puissent cohabiter en harmonie (vision de la Grande-Bretagne dans la saga "Harry Potter") et que les créatures magiques soient également respectées et enfin la vision conservatrice et sécuritaire de la présidente de MACUSA, Seraphina Picquery, qui reste stricte et empêche tout cohabitation sorciers-moldus pour empêcher le monde des sorciers de s'exposer.

Un film Sombre

Ce film se démarque également par ses aspects sombres. Les scènes où Mary Lou "torture" ses enfants en témoignent. 

 

On est loin du premier livre de la saga "Harry Potter". Cela montre encore une fois le génie de JK Rowling qui a su s'adapter à l'âge de son public qui a évolué au fil du temps. Au départ enfants ou adolescents, les fans sont désormais trentenaires.

 

Aussi, je tiens à rassurer nos lecteurs : le film malgré son titre assez enfantin n'est pas un film léger mais bien plus sombre que ce qui est montré dans les bandes annonces, par exemple.

Le jeu d'acteur

Nous avons retenu deux acteurs qui se sont démarqués dans le film. Pour moi, Ezra Miller dans le rôle de Credence a une nouvelle fois démontré son talent d'interprétation des personnages torturés. Il fait transparaître une telle émotion à l'écran.

 

Eddie Redmayne est l'acteur idéal pour incarner Norbert, un héro avec de nombreuses failles et très mal à l'aise dans ce monde. Après "The Theory of Everything" et "The Danish Girl", Eddie montre une nouvelle facette de son talent d'acteur et son talent pour s'engager pleinement dans un rôle. Sa scène de parade amoureuse avec un Éruptif est très réussie. Ce genre de scène représente une mise en danger pour un acteur mais Eddie a relevé brillamment le défi.

La Musique et les décors

J'ai apprécié la musique de ce film, écrite par James Newton Howard. Surtout celle de la musique d'ouverture et celle de l'entrée au MACUSA qui sont particulièrement épiques.

 

Quant aux décors, ils sont tout à fait grandioses. La production a magnifiquement reconstitué le New York des années 20 dans les studios Leavesden. Et la plongée dans la valise de Norbert est tout simplement magique !

 

Le film exploite pleinement la 3D. Elle permet aux créatures magiques de sortir de l'écran et cela renforce d'autant plus l'expérience. Elle parait beaucoup moins "gadget" que pour le dernier "Harry Potter" où la 3D avait été ajoutée en post-production.

 

On peut aussi féliciter l'équipe pour les effets spéciaux très réussis. J’émets tout de même un petit bémol quant à l'utilisation des images de synthèse pour le gobelin Gnarlak, interprété par Ron Perlman. Je préférais le rendu des gobelins des films "Harry Potter" avec de vrais acteurs.

De l'émotion

L'une de mes scènes préférées de ce film est certainement celle que l'adieu de Queenie, Norbert et Tina à Jacob sous la "pluie d'Amnésie". Un moment très touchant et rempli d'émotion...

Une Petite réserve

Seule ombre au tableau : le scénario s'enchaîne parfois difficilement. David Yates, le réalisateur, a annoncé que de nombreuses scènes avaient été coupées au montage final. Et cela peut donc expliquer cette impression d'accélération de l'intrigue à mesure que le dénouement approche.

 

Le soudain changement d'opinion de Tina à l'égard Norbert par exemple est je trouve bien trop rapide. Elle passe ainsi de très méfiante à pratiquement amoureuse du magizoologiste.

Conclusion

Ce qui m'a particulièrement marqué dans ce film, c'est l'imagination de JK Rowling qui a créé toutes ces créatures magiques et fantastiques. 

 

Lorsque Jacob découvre l'intérieur de la valise, il dit qu'il sait pourquoi il ne rêve pas : "Je n'ai pas autant d'imagination !". Eh bien, à la vision de ce film, je me suis demandé où JK Rowling pouvait elle puiser toute cette imagination... Je n'ai pas trouvé de réponse...


Écrire commentaire

Commentaires: 5
  • #1

    Molly (mercredi, 16 novembre 2016 09:28)

    Très bonne critique du film Potterveille et c'est vrai quel imagination ! Comment fait elle pour vivre dans le monde réel quand dans sa tête il y a tout ça ! Sinon j'ai trouvé la 3D très bien mais je trouve qu'elle empêche de voir les détails des scènes. C'est peut être dû à mon âge

  • #2

    NS (mercredi, 16 novembre 2016 10:34)

    Je suis presque tout à fait d'accord avec cette critique mais j'aurai aimé que vous parliez des détails du film par rapport aux livres Harry Potter. Par exemple, Létah (doute sur l'orthographe) Lestranges qui est-elle ? Et puis un Obscurial (doute sur l'orthographe à nouveau) est une personne qui renferme la magie en elle et Grindelwald-Graves a l'air intéressé par ceux-ci, donc je me doute bien qu'Ariana Dumbledore était un Obscurial serais-ce elle qui a intrigué en premier Grindelwald ?

  • #3

    MatM (mercredi, 16 novembre 2016 14:09)

    Super film!!!!!! Mais cela dit on ne sait pas où est passé le vrai Percival Graves......

  • #4

    Potterveille (mercredi, 16 novembre 2016 17:35)

    NS, nous allons revenir sur ces détails dans un article qui reviendra sur les questions que posent ce premier film. C'est prévu ! ;)

  • #5

    Marinouille (jeudi, 17 novembre 2016 19:25)

    Superbe critique mais je ne suis pas trop d'accord sur un point : la 3D.. Je suis une vraie fan de films 3D d'habitude mais je trouve ici que la 3D sur les personnages et les bâtiments était superflue et beaucoup trop présente ce qui m'a donné mal à la tête, par contre avec les animaux c'était magique ! De plus on voyait beaucoup de scènes floues à causes de la 3D et c'est dommage :/